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 la mortalité des jeunes dans le nid

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Messages : 18
Date d'inscription : 24/08/2009

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MessageSujet: la mortalité des jeunes dans le nid   la mortalité des jeunes dans le nid Icon_minitime1Lun 24 Aoû - 22:58

Sans doute le problème le plus courant rencontré par les éleveurs . Ce problème de mortalité au nid est, dans la majeure partie des cas ,provoqué par un problème bactérien . Les germes intervenant dans ce type de mortalité sont souvent d’origine intestinale ,et les mortalités interviennent généralement entre 5 et 10 jours.

Pourquoi ? les germes intestinaux en cause trouvent leur origine dans l’appareil digestif des parents la contamination se passe lors du nourrissage des jeunes par les parents .Il est donc très important de surveiller les fientes de nos jeunes . Un nid jaune signifiera que les fientes sont liquides et qu’il y a un problème , la femelle présentera la face ventrale humide .Lorsque l’on sait que le canari ne transpire pas on peut donc en conclure que cette humidité est due aux déjections trop liquides des jeunes . Dans une situation normale , la femelle récupère ( du moins les premiers jours ) les fientes des jeunes afin de les éjecter hors du nid ,dans le cas des fientes liquides , elle ne peut le faire . Les oisillons malades ne demanderont plus à manger et finalement décéderont . Dans de type de mortalité , il arrive souvent que l’éleveur pense que la femelle est mauvaise nourricière ,c’est totalement faux . Une femelle nourrit suite aux stimuli provoqués par les becs ouverts de ses oisillons elle fonctionne à l’instinct . Un jeune qui ne demande pas ne sera pratiquement jamais nourri .C’est la loi de la nature : les plus forts restent les autres meurent .
Après tous les soins apportés à nos oiseaux, du nid jusqu’au sevrage ,nous pouvons penser que tout est terminé . Il n’en n’est rien :une maladie très répandue est à craindre « la lankestérellose » . Cette maladie est très connue des éleveurs de canaris . Dans une revue ornithologique en juin 2002 il y avait un très bon article écrit par Sabine Vilain qui nous parlait de cette maladie . Je reprendrai les passages les plus intéressants « La lankertérellose (ou atoxoplasmose ) est une forme de coccidiose c’est la maladie dite du gros foie .A une certaine époque ,elle était assimilée à la toxoplasmose qui elle aussi , est due à un coccidie mais dont le cycle se passe chez les félins . Mais pour l’oiseau , le parasite « jumeau » ( ou presque ) n’est pas transmissible aux mammifères .C’est la principale différence qu’in existe entre ces deux coccidies . Les coccidies ( coccos : grain-eidos : aspect ) sont des protozoaires arrondis vivant à l’intérieur des cellules . Elles sont contenues dans les cellules épithéliales des canaux biliaires et des villosités intestinales qu’elles tuméfient et enkystent . Il s’agit donc d’un parasite qui accomplit tout son cycle vital chez le même animal . Dans le cas de l’oiseau , on l’a appelé atoxoplasme puis lankesterella . La transmission de cet « hôte « peut se faire par le pou rouge qui sert de vecteur à la maladie .Je ne pense pas que le pou puisse avoir cette maladie , mais il semble qu’il la transmette aux canaris lorsqu’ils sont ingérés par ceux-ci et non par la piqûre . En effet ,le pou constitue un réservoir de coccidies . Il se contamine en prélevant le sang d’un oiseau atteint . Le pou est alors porteur et non malade ,c’est l’oiseau ,en ingérant ce pou porteur qui se contamine . Il apparaît aussi que des oiseaux peuvent également être des « porteurs sains « de cette maladie . Ils ne la développent pas mais la propagent et peuvent , notamment ,infester les jeunes . C’est donc ,une maladie sournoise et redoutable qui nécessite vigilance et mesures drastiques . La lankestérellose se caractérise par des oiseaux qui se mettent en boule ,qui recherchent la nourriture mais qui, en réalité mangent peu .Lorsque nous les prenons en main ,ils paraissent maigres ,le foie est hypertrophié ( gros )et marbré ainsi que la rate . Les intestins sont violacés et enflés .Il y a aussi des foyers inflammatoires au niveau des poumons .
Il semble impossible d’éradiquer cette maladie ! Donc quand elle se présente dans un élevage ,il faut recourir à des méthodes draconiennes . Se débarrasser des oiseaux ( beaucoup peuvent être des porteurs sains ),nettoyer et désinfecter à fond et dans les moindres recoins les cages ,les pulvériser (pou rouges vecteurs ) et continuer à rester vigilants lors de l’acquisition de nouveaux spécimens . Une période de quarantaine ne peut être que bénéfique pour autant qu’elle est lieu dans un autre local .En traitement ,on peut toujours essayer de donner 2cc de baycox par litre d’eau , ou 2 gr par litre d’eau d’esb3 ou encore ¼ de comprimé d’appertex dans le jabot . Mais il ne faut toutefois pas s’attendre à des résultats extraordinaires d’autant que ce traitement est à combiner avec la désinfection des cages . Il ne faut pas non plus négliger de donner régulièrement de l’eau de boisson fraîche éventuellement additionnée de vitamines.

Afin de résoudre ces problèmes on ne peut que conseiller l’utilisation de Esb3 ,océcoxil ,coci plus, etc Le traitement sera maintenu du sevrage jusqu’à la fin de la mue . Comme pour les autres cas de maladie je ne peux que donner un conseil : attention à l’hygiène et à la surpopulation des volières D’autres types de mortalités peuvent intervenir ,mais il s’agira plutôt de mortalités dues à un traumatisme ( choc ,stress ) ou accidentelle . »
Mais pourquoi les jeunes meurent-ils alors que les parents ne présentent aucun signe de maladie ? Les parents sains peuvent être porteurs de ces germes en les supportant très bien ,mais ils les transportent inévitablement sur les pattes ,dans leurs fientes …et contaminent les jeunes qui sont encore trop fragiles pour se défendre . C’est la raison pour laquelle ,dans certaines circonstances ,le traitement des reproducteurs est recommandé . Le but de ce traitement sera de débarrasser les adultes des germes nocifs . L’emploi d’un antibiotique sera prescrit par le vétérinaire . Le traitement sera de minimum 20 jours et devra se réaliser en même temps que le nettoyage du matériel .Il est illusoire de penser que traiter les reproducteurs suffira .L’administration d’un antibiotique doit aller de pair avec une hygiène parfaite . Car pourquoi traiter et replacer les oiseaux dans des cages douteuse qui contamineront de suite les oiseaux ? Il est donc utile de compléter par une désinfection des cages 5 à 6 jours après le début du traitement ( par exemple avec amphosept qui possède une action bactéricide ,fongicide et même virucide ) . On utilisera le produit en pulvérisation, arrosage trempage ou rinçage ,ou du dettal ou de l’eau de javel .
D’autres facteurs peuvent également provoquer des mortalités : variation brutale de la température alimentation déséquilibré ( souvent trop riche ) ,femelles déficientes ,écrasement des plus faibles par les plus forts .
Je ne peux clôturer ce chapitre sans parler d’un autre problème présent parfois et contre lequel nous ne savons rien faire sinon atténuer le nombre de mortalités : les virus !! oui contre les virus nous sommes démunis car un antibiotique n’agira contre eux ,il pourra tout au plus agir contres des problèmes annexes à celui-ci .Dans le cas d’infection par un virus nos ne pourrons que constater les décès .Les adultes ne présenterons même parfois pas de signe de maladie ,mais les jeunes trop faibles et sans défense immunitaire seront vite anéantis .Que faire pour diminuer le risque ? Arrêter les acquisitions d’oiseaux deux mois avant les accouplements ? Pas réellement possible avec les expositions et les dernières bourses mais c’est comme cela . Si une attaque virale se passe dans une période autre que celle de l’élevage ,il est même possible que l’amateur ne s’en rende pas compte, mais si celle-ci se passe en période d’élevage ,c’est la catastrophe ; Nous pouvons peut-être trouver de cette manière l’explication de ce fameux « black punt « tant redouté par les éleveurs .Mais ce n’est qu’une hypothèse .
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